Nous sommes nombreux à parler de vision, à dire, à qui veut l’entendre, qu’il faut avoir une vision, qu’il faut avoir des objectifs clairs dans la vie, qu’il il faut ci, qu’il faut ça.
Qui aime bien châtie bien. N’est-ce pas ? Puisque nous nous aimons, chations-nous donc (rires).
Plus sérieusement, ma question pour vous est la suivante :
Quelle vision avez-vous pour vous-même ?
Cette question fait échos à certains entretiens d’embauche au cours desquels des candidats ont eu la chance d’être soumis à la question suivante : comment tu te vois dans les 5, 10, 15 ans ? Je crois savoir qu’il s’agit d’une question qui embête et embêtera plus d’un alors même qu’elle devrait être la mieux préparée de toutes les questions, avec ou sans entretien d’embauche en perspective.
J’adhère à l’idée selon laquelle chacun de nous devrait avoir une vision pour soi-même, avant d’envisager une vision pour autre chose. Cela me semble d’autant vraisemblable que les autres visions devraient découler de la décomposition de la vision que nous avons pour nous-même. C’est très souvent la vision que nous portons qui détermine et justifie les actes que nous posons.
Sinon, si vous n’avez aucune idée de qui vous voulez être, de votre destination, comment pouvez-vous prétendre avoir une bonne idée de là où vous devez passer pour y arriver ?
Si vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir qui ou quoi vous voulez être, vivant ou mort, alors sachez que vous naviguez bel et bien à vue, c’est-à-dire, que vous acceptez et vous vous soumettez volontiers au dictat des évènements, en agissant en fonction de ceux-ci, tels qu’ils se présentent à vous, sans pouvoir rien anticiper. Cela peut être un choix de vie, votre choix de vie, mais j’avoue que ça me semble tout de même risqué.
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