
Tu te plains sans cesse, sans, pour autant, rien faire autrement pour que cela change. Quel changement espères-tu si tu es toujours dans le même pays, dans la même ville, dans le même quartier, au même endroit et à faire la même chose chaque jour, avec les mêmes personnes ? Sur toute la ligne, si rien n’est remis en cause, à quel nouvel effet t’attends-tu? Les mêmes causes produisent les même effets, tu le sais bien.
Tu as très vite fait de prendre un raccourci facile mais sans issue favorable: quand plus rien ne va, tu as tendance à incriminer ton environnement au lieu de te remettre en cause, toi-même. Tu es convaincu que ton entourage immédiat est la cause de ton impasse. Plutôt que de reconnaître que tu es ton propre bourreau, tes proches sont plutôt les premières victimes de ta situation. Oui, tu es ton propre bourreau et si tu dis que tu n’es pas responsable de ta situation, rassures-toi, tu contribues à l’entretenir, à la perdurer.
Sinon, en dehors de te plaindre des autres, que fais-tu pour que ça change? En dehors d’attendre que les gens viennent faire ce que tu dois faire pour avoir ce que tu veux, tu peux bien prendre place, ça va prendre du temps. En attendant, tu peux continuer à te donner bonne conscience en justifiant fièrement et simplement tes limites. Et ça risque de ne même pas arriver.
Autrement, l’une des façons de sortir de ton impasse consiste d’abord en prendre conscience, à te remettre en cause ensuite et à t’engager fermement à en sortir. C’est d’ailleurs la seule façon de mettre ton cerveau en mission pour rechercher les voies et moyens pour en sortir.
Eh oui! Mets-toi constamment en cause.
Mais au fond, c’est quoi se remettre en cause ? Tout y passe. Par exemple, si tu avez du mal à te réveiller tôt, poses toi la question de savoir si l’heure à laquelle tu pars au lit est appropriée ou si tu dors correctement la nuit et le cas échéant pourquoi c’est le cas. Si tu es étudiant et que rien ne va en classe, interroges ta façon de suivre les cours ou d’étudier tes leçons. Si tu es commerçant que tu estimes que ton chiffre d’affaires n’est pas satisfaisant, assures-toi que tu vends le bon produit ou service à la bonne cible. Assures toi que l’emplacement choisi est bon, assures toi que les prix pratiqués sont raisonnables, etc. Si tu ne t’entend avec personne, demandes toi si ce n’est pas toi-même le problème.
Qui que nous soyons, quoique nous fassions, se remettre en cause constamment demeure une voie salutaire. Il faut s’interroger sur l’origine de la situation que vous voulez résoudre et à en déduire toutes les facteurs possibles. Depuis bientôt 20 ans, 30 ans, tu dis que tu ne comprends pas et tu ne parles pas anglais. C’est quoi la raison? Qu’as-tu fait depuis pour t’améliorer ? Sinon, quel traitement pour un mal non diagnostiqué?
Si le diagnostic met en cause tes fréquentations, revoies-les. Si ce sont tes modèles qui sont mal choisis, redéfinies-les. Si les lieux que tu fréquentes ne te permettent pas de rencontrer les bonnes personnes, changes de lieu. Si tu ne trouves pas les bons messages dans ce que tu lis, changes et viens lire régulièrement oputitre.com, etc.
Si tu ne sais pas pourquoi tu es sur terre, tu sais au moins ce que tu désires sur terre. Agi en conséquence.